JILAF | Japan International Labour Foundation

La JILAF a accueilli une équipe de 12 personnes d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud du 18 au 31 janvier 2015. Elle était constituée des 6 lusophones (Brésiliens dont 3 femmes) et de 6 hispanophones (argentin, péruvien, chilien, vénézuélien, dont 3 femmes). Tous les participants étaient très gais et leurs échanges ont été animés. Lors des conférences et sur les lieux de visite, ils ont posé des questions de façon très active et ont essayé d’apprendre sérieusement les relations patronat-syndicat et la situation du travail au Japon.
Dans le cours sur le travail, ils ont approfondi leurs connaissances préalables pour mieux apprendre la situation du travail au Japon et ont demandé à quel niveau se concluent les conventions collectives ou quels sont les écarts de salaire entre mêmes catégories professionnelles.
Lors de la conférence sur l’administration du travail, ils ont posé beaucoup de questions relatives aux systèmes concrets concernant l’assurance-chômage et au salaire minimum, plutôt que sur le rôle des administrations.
Lors de la visite de la Rengo (Confédération des Syndicats Japonais), les participants ont écouté avec beaucoup d’ intérêt la conférence intitulée « une société sécurisée via la solidarité de l’ensemble des travailleurs », société que la Rengo veut bâtir. Et ils ont montré un intérêt réel face aux actions concrètes conduisant aux mesures nécessaires pour réaliser cette société en posant des questions sur la modification des lois ou la correction des disparités. Lors de la conférence par secteur, avec la collaboration de la Fédération des syndicats de travailleurs de gaz au Japon (Zenkoku Gas), ils ont appris les luttes syndicales du printemps (Shunto), les activités par secteur, la politique de secteur, etc..
Dans le cadre du programme des activités régionales, ils ont visité la Rengo (Confédération des Syndicats Japonais) à Ehime (ouest du Japon) et ont échangé leurs avis sur des thèmes très divers tels que les activités des jeunes, l’écologie, le taux de syndicalisation, la nomination des cadres féminins, etc.. Lors de la visite du Hello Work (Pôle Emploi japonais), les participants ont été très surpris par la qualité du service et ont posé des questions sur les conditions nécessaires pour toucher l’assurance-chômage et les mesures à prendre lors des licenciements collectifs. Ils ont également visité comme usine le site de Matsuyama d’ISEKI & Co.,Ltd. (machines agricoles). Après leur visite d’étude à l’usine, ils ont échangé des avis et posé des questions sur les activités d’amélioration, la rationalisation, le maintien de l’emploi, et les bruits émis par l’usine, etc..
Lors de la conférence au Centre Japonais de Productivité (Japan Productivity Center), les participants ont approfondi leurs connaissances sur l’amélioration de la productivité et la nécessité des relations patronat-syndicat. En revanche, on a posé des questions sur la difficulté à répartir équitablement les résultats d’entreprise. Enfin, lors de la visite de Zenrosai Kyokai (Fédération Nationale des Syndicats de la Mutualité Nationale des Travailleurs), ils ont montré leur intéret pour le système d’aide mutuelle car ils ont, eux aussi dans chaque pays, un certain système d’entraide entre travailleurs.