JILAF | Japan International Labour Foundation

La JILAF, en collaboration avec la LFTU (Fédération des syndicats du Laos), a organisé, pendant 2 jours, du 12 au 13 juillet, à Vientiane, la capitale du Laos, un séminaire sur les relations patronat-syndicat et la politique du travail. À ce séminaire, étaient présentes 82 personnes dont en dehors des leaders de la LFTU, des représentants du Ministère du travail et de la protection sociale, et des représentants de la Fédération des employeurs du Laos.

M. Yasunaga, directeur exécutif de la JILAF et M. Symoune Ounlansy, Premier, vice-président de la LFTU (Fédération des Syndicats du Laos) ont d’abord expliqué les points essentiels et l'objectif du séminaire avant d’offrir leurs salutations et d’évoquer leurs attentes pour ce séminaire ainsi que l’importance des relations patronat-syndicat constructives qui contribueront au développement économique du Laos.

M. Yasunaga a ensuite donné un discours intitulé « Rôle et défis du mouvement syndical au Japon » et a expliqué : 1) l’histoire des syndicats au Japon ; 2) leur situation actuelle et ; 3) leur fonctionnement et leur rôle. Tout en admettant l’existence récente de conflits sociaux de différentes importances au Laos, il a évoqué des expériences concrètes telles que la création de relations patronat-syndicat constructives et les efforts pour la stabilisation de l’emploi. Beaucoup de participants ont approuvé l’importance des relations patronat-syndicat constructives pour prévenir les conflits de travail inutiles.

La LFTU a donné un discours sur « le système de résolution des conflits du travail au Laos » et le Ministère du travail et de la protection sociale, sur « la révision du salaire minimum (les débats ont porté sur une hausse du salaire mensuel passant de 0,9 million à 1,1 million de kip à partir du 1er mai 2018) ».

Ensuite, les participants, se sont scindés en cinq groupes pour des discussions en équipes (thèmes : « Prévention des conflits inutiles de travail à travers la création de relations patronat-syndicat constructives », « Propositions pour le respect du salaire minimum »), avant de rédiger et de présenter un plan d’action. Chaque équipe a donné des exposés sur les thèmes suivants : 1) conclusion des conventions collectives dans le but de prévenir les conflits inutiles, ; 2) développement de la campagne pour l’amélioration de la compréhension réciproque du Code du travail entre les patrons et les syndicats (y compris le salaire minimum) et ; 3) respect des différentes dispositions du Code du travail à travers le renforcement des relations tripartites (patronat, syndicat et gouvernement).

À la fin du séminaire, M.Yasunaga a souligné une fois encore l’importance des relations patronat-syndicat constructives et a clos ce séminaire de 2 jours en disant que « Non seulement les employeurs mais aussi les travailleurs doivent faire face à la révolution des technologies qui progresse et il n’est plus l’heure de se disputer. Il faut proposer des idées pour un lieu de travail plus sûr et sécurisant qui soutient et élargit l’emploi tout en maintenant le dialogue social, et en tenant compte des nouvelles mesures du secteur industriel et du développement de nouvelles lignes d’activités ».