L’équipe réinvitée
La JILAF a accueilli, du 27 (mar.) novembre au 1er décembre (sam.), une équipe de 6 personnes venue du Brésil et du Mexique (dont 2 femmes), déjà invitée dans le passé et l’équipe a mené à bien le programme comme prévu y compris « La réunion d’information élargie sur la situation du travail ».
Dans le cours sur le travail intitulé « Actualité de l’emploi: le travail au Japon et ses problèmes », les participants ont approfondi leur compréhension sur l'histoire des syndicats japonais d’après-guerre et leur contribution à la société et à l’économie, et sur les luttes syndicales du printemps au Japon (Shunto).
À l’occasion de la visite par secteur industriel, dans le cours donné par le représentant de la Fédération des syndicats des travailleurs du secteur du gaz au Japon (Zenkoku Gas), il y a eu un partage des informations sur la situation du gaz urbain au Japon et sur les mouvements syndicaux ainsi que leurs activités concrètes, puis les participants ont débattu des problèmes communs.
Lors de la visite à la Rengo (Confédération des Syndicats Japonais), les participants ont écouté un discours sur les activités et les luttes syndicales du printemps au Japon (Shunto).
Les participants ont posé des questions sur la coopération avec les députés appartenant à la Rengo ou recommandés par elle, et sur le contenu des négociations lors des luttes syndicales du printemps dites Shunto, et on est intervenu à chaque fois pour fournir des informations complémentaires sur la politique et les mesures prises par la Rengo.
La réunion d’information élargie sur la situation du travail intitulée « Cas concrets de conflits sociaux, leur résolution et les mesures pour la prévention », a accueilli au total 33 personnes (dont 8 représentants des syndicats, 1 du gouvernement, 2 de l’organisme des employeurs, 21 de la JILAF et 1 personne sans appartenance à une organisation).
Chaque représentant des 2 pays ont également expliqué la situation du travail et évoqué la situation des conflits sociaux et les coutumes usuelles patronat-syndicat tout en se focalisant sur la résolution des conflits.
Les Mexicains ont fait un rapport sur l’objectif de la modification du Code du travail fédéral, les réformes harmonisées, les cas concrets de conflits sociaux et leurs résolutions menées par les syndicats par secteur appartenant à la Confédération des travailleurs du Mexique.
Les Brésiliens ont fait un rapport sur la situation de la politique et leurs problèmes auxquels le syndicat fait face surtout ceux concernant la modification du Code du travail et le système de l’intérim. Cela a permis d’animer la discussion avec des questions et des réponses suggestives sur le rôle et la responsabilité des travailleurs et des employeurs, du point de vue de leur situation réciproque.
Les participants ont ensuite visité le Conseil de liaison des travailleurs du Comité national du travail et ont pris connaissance des grandes lignes et des activités du Comité du travail central avant d’échanger leurs avis.
Les participants ont exprimé leurs avis et posé des questions sur le mode de sélection des membres du Comité ou sur l’examen des pratiques déloyales du travail. Les Mexicains ont expliqué qu’ils ont un organisme ressemblant au Comité du travail central mais dans cet organisme composé de représentants du gouvernement, des travailleurs et des employeurs, l’intervention du gouvernement reste majoritaire.
Dans le discours sur la situation récente du travail et le Code du travail, ils ont écouté des explications sommaires sur la situation de la société japonaise et la loi pour développer la réforme sur les méthodes de travail). Ils se sont particulièrement intéressés aux mesures politiques et à la sécurité sociale dans une société où la population diminue et vieillit et ils ont posé beaucoup de questions.
Dans le discours ayant pour thème le système de salaire minimum au Japon, on a expliqué notamment l’aperçu de ce système et son mécanisme de décision. Les questions précises et pointues des participants concernaient la différence entre les heures de travail réelles et les heures de travail fixées par la loi ou le calcul du salaire minimum vital par la Rengo (RENGO's living wage).
Lors des échanges de points de vue avec les cadres de la JILAF, les participants ont échangé leurs avis sur le thème « Comment mettre à profit l’expérience acquise lors des programmes d’invitation du passé ? Et qu’est-ce qu’on en a tiré ? ». Les avis personnels des participants étaient les suivants :
1) Le Centre national actuellement affilié et qui lors du lancement du programme n’avait adhéré à aucune organisation du travail internationale s’est finalement affilié en 1992 à la Confédération Syndicale Internationale (ITUC). Il peut désormais participer à différentes activités tout en réalisant l’importance de l’organisation du travail international que l’on a appris à travers le programme d’invitation.
2) L’ancien président brésilien, M. Lula (Parti des travailleurs) qui s’est efforcé de mettre en pratique dans sa politique ce qu’il a appris au Japon sur les relations saines entre les travailleurs et les employés et sur les mesures prises pour la stabilisation de l’emploi, a manifesté sa compréhension( a acquiescé) d’autant plus qu’il avait été lui aussi leader syndical.
Il est vrai que la nature des problèmes change avec les époques mais les connaissances acquises sur les relations entre partenaires sociaux, les coutumes usuelles patronat-syndicat et le Code du travail au Japon lors de ce programme d’invitation servent en partie à résoudre les problèmes des travailleurs. Ce programme prouve que les échanges entre les participants continuent aujourd’hui encore et on a de nouveau reconnu l’importance et l’impact de ce programme d’invitation.
Les participants ont en particulier présenté les avis suivants :
1) Lors de la visite d’entreprise, j’ai posé une question sur le coût du travail et j’ai été ému par la fidélité des travailleurs à l’entreprise en constatant qu’ils hésitent à donner une réponse qui reste confidentielle. (Brésilien) ;
2) J’ai pu approfondir davantage les connaissances acquises lors des programmes précédents (Brésilien) ;
3) Après avoir visité le Japon la dernière fois, j’ai eu l’expérience de travailler comme médiateur et comme député national tout en mettant en valeur les expériences acquises dans le programme de formation de la JILAF. Je crois que notamment les connaissances sur le Code du travail m’ont beaucoup servi (Mexicain).
4) Nous voulons introduire « les mesures pour la modification de la Loi » du conseiller M.Koyama, dans le programme d’invitation habituel (plusieurs Brésiliens et Mexicains)
Liste des organisations ayant participé à cette visite
■ | Fédération des syndicats de travailleurs du secteur du gaz au Japon | ■ | Comité du travail central |
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Un grand merci à tous. |