JILAF | Japan International Labour Foundation

La JILAF a invité au Japon du 15 au 28 mai, 10 personnes (dont 2 femmes) venues de 2 pays le Cambodge et l’Indonésie). Les Cambodgiens et les Indonésiens qui ont un commun intérêt pour le salaire minimum, cherchaient tous les deux les moyens de créer de bonnes relations avec leurs gouvernements et les associations d’employeurs. Étant donné qu’en Indonésie, les négociations collectives échouent souvent et restent suspendues, les participants de ce pays ont posé beaucoup de questions sur le système de consultation patronat-syndicat au Japon, souhaitant construire de bonnes relations patronat-syndicat et résoudre avec pertinence les conflits de travail.

Lors de la visite à la Rengo (Confédération des Syndicats Japonais), ils ont reçu un cours sur les luttes syndicales du printemps et ont échangé activement leurs points de vue sur l’intervention du gouvernement dans ces luttes et, sur « l’allocation minimum des régimes de retraite » et « le relèvement de l'âge pour bénéficier de l’allocation ». Lors de la visite au Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, les participants ont posé des questions sur l’attitude impartiale des fonctionnaires lors des conflits de travail, sur le contrôle administratif exercé par les inspecteurs en rapport avec les normes de travail, et sur le système de débours en cas de salaire impayé. Dans le cadre de la visite à la Rengo régionale, ils se sont rendus à la Rengo Toyama et ont discuté des pourparlers sur le salaire minimum et des précomptes des cotisations syndicales (check-off). Lors de la visite à la Zenrosai Kyokai (Fédération Nationale des Syndicats de la Mutualité Nationale des Travailleurs), les discussions ont portées sur les relations entre fonds et garanties et leurs destinations de placement.

Le dernier jour, dans le cadre de la « Proposition d’un programme d’actions », les participants ont exprimé leur volonté de s’attaquer aux enjeux « Relations constructives entre le syndicat et le-patronat au Japon », « Efforts pour la stabilisation de l’emploi » et «Renforcement d'un système de sécurité sociale ». Le participant indonésien a proposé très concrètement de tenir une réunion d’anciens participants à ce programme. On pourrait ainsi espérer une meilleure vulgarisation des effets de la formation et des activités plus intenses après le retour au pays.